tonton68
2012-08-13 17:01:33 UTC
Le chef de l'Etat doit encore convaincre les Français qu'il est l'homme de
la situation. Un sondage Ifop pour Le Figaro a jeté un froid samedi. 54% des
sondés sont insatisfaits de son action même si 57% lui savent gré de tenir
ses engagements de campagne.
Pour l'avenir, 40% seulement des Français font confiance à François Hollande
et au gouvernement pour trouver des solutions à la crise de la zone euro.
Scepticisme encore plus fort sur le rétablissement des Finances publiques,
la lutte contre le chômage, la désindustrialisation, l'immigration
clandestine ou l'insécurité.
Un terrain que le chef de l'Etat n'entend pas abandonner, même en vacances
au Fort de Brégançon (Var). Après une visite impromptue samedi à Grenoble au
chevet des victimes d'un braquage ultra-violent, il rencontre mardi les
gendarmes de Pierrefeu-du-Var, qui avaient perdu deux des leurs -deux jeunes
femmes tuées par balles- le 17 juin.
En vacances depuis le 2 août, François Hollande, qui a fêté dimanche ses 58
ans, regagnera l'Elysée au plus tard le 21, à la veille du Conseil de
ministre de rentrée.
De nombreux dossiers attendent son arbitrage et celui du Premier ministre
Jean-Marc Ayrault. Les contours de la tranche d'impôt à 75% sur les très
hauts revenus, proposition marquante de sa campagne, restent à préciser. Le
blocage des prix des carburants, repartis à la hausse, se fait attendre et
le doublement du plafond du livret A fait débat... La ratification du traité
budgétaires UE promet de vives polémiques.
Le gros morceau de la rentrée sera le bouclage du budget 2013. La cour des
comptes évaluait à 33 milliards d'euros début juillet le montant de l'effort
nécessaire pour que la France reste dans les clous de ses engagements
budgétaires européens l'an prochain. Mais la situation économique s'est
encore dégradée depuis: chômage qui flirte avec la barre symbolique des 10%,
kyrielle de plans sociaux, et une entrée en récession annoncée pour
l'automne par la Banque de France.
Le chef de l'Etat affronte la bronca de l'UMP qui a profité de la torpeur
estivale pour éreinter sa politique étrangère et l'accuser d'"attentisme"
dans le dossier syrien. François Hollande a répondu en filigrane samedi,
évoquant la "recherche obstinée" d'une solution politique en Syrie. Mais
François Fillon est revenu à la charge, l'exhortant dans Le Figaro lundi à
prendre l'avion pour convaincre Vladimir Poutine de faire plier Assad.
Elue sur le thème du changement, la nouvelle majorité a, après trois mois au
pouvoir, largement tourné la page Sarkozy. Abrogée la "TVA sociale", avant
même d'être entrée en vigueur. Largement réduites, les défiscalisations
d'heures supplémentaires, symboles du "travailler plus pour gagner plus".
Soumis à contribution exceptionnelle, l'ISF. Alourdis, les droits sur les
grosses successions...
L'allocation de rentrée scolaire et le SMIC revalorisés, la retraite à 60
ans pour les carrières longues, le plafonnement des rémunérations des grands
patrons du public, l'encadrement des loyers... Autant de mesures mises en
oeuvre sans tarder.
Selon le sondage du Figaro, les Français plébiscitent à 82% la réduction du
traitement du président et des ministres et ils sont 75% à approuver le
retrait anticipé des combattants français d'Afghanistan.
la situation. Un sondage Ifop pour Le Figaro a jeté un froid samedi. 54% des
sondés sont insatisfaits de son action même si 57% lui savent gré de tenir
ses engagements de campagne.
Pour l'avenir, 40% seulement des Français font confiance à François Hollande
et au gouvernement pour trouver des solutions à la crise de la zone euro.
Scepticisme encore plus fort sur le rétablissement des Finances publiques,
la lutte contre le chômage, la désindustrialisation, l'immigration
clandestine ou l'insécurité.
Un terrain que le chef de l'Etat n'entend pas abandonner, même en vacances
au Fort de Brégançon (Var). Après une visite impromptue samedi à Grenoble au
chevet des victimes d'un braquage ultra-violent, il rencontre mardi les
gendarmes de Pierrefeu-du-Var, qui avaient perdu deux des leurs -deux jeunes
femmes tuées par balles- le 17 juin.
En vacances depuis le 2 août, François Hollande, qui a fêté dimanche ses 58
ans, regagnera l'Elysée au plus tard le 21, à la veille du Conseil de
ministre de rentrée.
De nombreux dossiers attendent son arbitrage et celui du Premier ministre
Jean-Marc Ayrault. Les contours de la tranche d'impôt à 75% sur les très
hauts revenus, proposition marquante de sa campagne, restent à préciser. Le
blocage des prix des carburants, repartis à la hausse, se fait attendre et
le doublement du plafond du livret A fait débat... La ratification du traité
budgétaires UE promet de vives polémiques.
Le gros morceau de la rentrée sera le bouclage du budget 2013. La cour des
comptes évaluait à 33 milliards d'euros début juillet le montant de l'effort
nécessaire pour que la France reste dans les clous de ses engagements
budgétaires européens l'an prochain. Mais la situation économique s'est
encore dégradée depuis: chômage qui flirte avec la barre symbolique des 10%,
kyrielle de plans sociaux, et une entrée en récession annoncée pour
l'automne par la Banque de France.
Le chef de l'Etat affronte la bronca de l'UMP qui a profité de la torpeur
estivale pour éreinter sa politique étrangère et l'accuser d'"attentisme"
dans le dossier syrien. François Hollande a répondu en filigrane samedi,
évoquant la "recherche obstinée" d'une solution politique en Syrie. Mais
François Fillon est revenu à la charge, l'exhortant dans Le Figaro lundi à
prendre l'avion pour convaincre Vladimir Poutine de faire plier Assad.
Elue sur le thème du changement, la nouvelle majorité a, après trois mois au
pouvoir, largement tourné la page Sarkozy. Abrogée la "TVA sociale", avant
même d'être entrée en vigueur. Largement réduites, les défiscalisations
d'heures supplémentaires, symboles du "travailler plus pour gagner plus".
Soumis à contribution exceptionnelle, l'ISF. Alourdis, les droits sur les
grosses successions...
L'allocation de rentrée scolaire et le SMIC revalorisés, la retraite à 60
ans pour les carrières longues, le plafonnement des rémunérations des grands
patrons du public, l'encadrement des loyers... Autant de mesures mises en
oeuvre sans tarder.
Selon le sondage du Figaro, les Français plébiscitent à 82% la réduction du
traitement du président et des ministres et ils sont 75% à approuver le
retrait anticipé des combattants français d'Afghanistan.
--
un sourire ne coûte rien a celui qui l'offre mais apporte beaucoup a celui
qui le reçois
un sourire ne coûte rien a celui qui l'offre mais apporte beaucoup a celui
qui le reçois