tonton68
2012-09-03 03:15:11 UTC
Le baiser du 6 mai à la Bastille, que lui commande Valérie Trierweiler d'un
ton menaçant ("Embrasse-moi sur la bouche !") marque pour le nouveau
président le début d'une séquence cauchemardesque, relancée le 12 juin par
le fameux "tweet" et réactivée aujourd'hui par la parution d'une série de
livres relatant par le menu les drames intimes du "trio infernal"
Hollande-Royal-Trierweiler
Singulièrement affaibli
Ainsi, au moment même où il doit affronter une rentrée économique, sociale
et diplomatique plus préoccupante que jamais, le président socialiste se
trouve-t-il, comme en témoignent les sondages, singulièrement affaibli :
touché au cour. Lui qui me disait, rieur, en entamant la phase ascendante de
sa campagne "Pour gagner, il faut savoir être impudique. comme Ségolène
Royal." n'aurait jamais imaginé être ainsi déshabillé sur la place publique.
Lui qui se voulait un "anti-Sarkozy" dépasse aujourd'hui, malgré lui, pour l'exposition
de sa vie privée et le nombre de couvertures de magazines "people" mais
aussi de magazines réputés "sérieux" et même de gauche comme "Le Nouvel
Observateur", son prédécesseur ! On s'intéresse désormais davantage aux
histoires d'amour et de bains de mer de nos dirigeants qu'à leurs idées et à
leur action ? En multipliant les annonces et les confidences, Sarkozy
aurait-il provoqué une véritable confusion des genres entre le monde
politique et le monde du show-biz ?À moins que l'impuissance de tous nos
présidents face au chômage n'ait éveillé chez nous le soupçon qu'ils nous
cachaient tous quelque chose ? Ce "quelque chose", il nous faut le traquer
pour comprendre où nous allons. Or, ni les discours du Président et du
Premier ministre, ni leurs gestes symboliques comme la rencontre avec les
patrons ne nous apportent la moindre clé.
Nous sentons, à travers les déclarations contradictoires des ministres sur
les Roms et sur les centrales nucléaires et à la lecture des chiffres de la
dette et de la récession, un petit vent de panique. Nous devinons combien
Hollande, sifflé vendredi à Chalons-en-Champagne, craint de voir revenir le
spectre de "Flanby" qui l'a si longtemps hanté. Mais comment savoir s'il a
en lui ce "noyau de béton" dont parlait François Mitterrand ? S'il va être
capable de prendre les "mesures fortes, inédites, audacieuses" que lui
réclame "Le Nouvel Obs" sous le titre "Alerte" ?
Force est de le constater : la moisson de livres de la rentrée sur la vie
privée d'un Président qui se voulait très pudique nous apporte des réponses
plus éclairantes que son discours sur "le changement, c'est en cinq ans".
Mais pas rassurantes du tout.
ton menaçant ("Embrasse-moi sur la bouche !") marque pour le nouveau
président le début d'une séquence cauchemardesque, relancée le 12 juin par
le fameux "tweet" et réactivée aujourd'hui par la parution d'une série de
livres relatant par le menu les drames intimes du "trio infernal"
Hollande-Royal-Trierweiler
Singulièrement affaibli
Ainsi, au moment même où il doit affronter une rentrée économique, sociale
et diplomatique plus préoccupante que jamais, le président socialiste se
trouve-t-il, comme en témoignent les sondages, singulièrement affaibli :
touché au cour. Lui qui me disait, rieur, en entamant la phase ascendante de
sa campagne "Pour gagner, il faut savoir être impudique. comme Ségolène
Royal." n'aurait jamais imaginé être ainsi déshabillé sur la place publique.
Lui qui se voulait un "anti-Sarkozy" dépasse aujourd'hui, malgré lui, pour l'exposition
de sa vie privée et le nombre de couvertures de magazines "people" mais
aussi de magazines réputés "sérieux" et même de gauche comme "Le Nouvel
Observateur", son prédécesseur ! On s'intéresse désormais davantage aux
histoires d'amour et de bains de mer de nos dirigeants qu'à leurs idées et à
leur action ? En multipliant les annonces et les confidences, Sarkozy
aurait-il provoqué une véritable confusion des genres entre le monde
politique et le monde du show-biz ?À moins que l'impuissance de tous nos
présidents face au chômage n'ait éveillé chez nous le soupçon qu'ils nous
cachaient tous quelque chose ? Ce "quelque chose", il nous faut le traquer
pour comprendre où nous allons. Or, ni les discours du Président et du
Premier ministre, ni leurs gestes symboliques comme la rencontre avec les
patrons ne nous apportent la moindre clé.
Nous sentons, à travers les déclarations contradictoires des ministres sur
les Roms et sur les centrales nucléaires et à la lecture des chiffres de la
dette et de la récession, un petit vent de panique. Nous devinons combien
Hollande, sifflé vendredi à Chalons-en-Champagne, craint de voir revenir le
spectre de "Flanby" qui l'a si longtemps hanté. Mais comment savoir s'il a
en lui ce "noyau de béton" dont parlait François Mitterrand ? S'il va être
capable de prendre les "mesures fortes, inédites, audacieuses" que lui
réclame "Le Nouvel Obs" sous le titre "Alerte" ?
Force est de le constater : la moisson de livres de la rentrée sur la vie
privée d'un Président qui se voulait très pudique nous apporte des réponses
plus éclairantes que son discours sur "le changement, c'est en cinq ans".
Mais pas rassurantes du tout.
--
un sourire ne coûte rien a celui qui l'offre mais apporte beaucoup a celui
qui le reçois
un sourire ne coûte rien a celui qui l'offre mais apporte beaucoup a celui
qui le reçois